Welcome ! Bienvenue ! Willkomen !

Les textes présentés ici sont issus de ma culture biologique. Quelques défauts et autres erreurs grammaticales, syntaxiques et/ou orthographiques peuvent, peut-être (sûrement), avoir subsisté ; que voulez-vous, les produits bio sont rarement parfaits mais n'en ont, paraît-il, que plus de saveur...

...

... et puis on se trouve les excuses qu'on peut.

Merci de votre indulgence.


And, for our English speaking friends, this way please : Jeffw's Inn

(Oh ! And this is a literary blog, by the way)


lundi 22 octobre 2007

Monsieur et Madame Jeffw...(III)

- ...
- ...
- ...
- T'as vu j'ai rien dit là...
*BAFFE !*
- Aieuuuh mais euuuh...



Épisode III : La Détente Des Deuth. - Part 1 -

Nous retrouvons nos héros, Super-Geinor et son fidèle compagnon, Bêteman, à l'extérieur de l'église, attendant la Mariagemobile, leur 2 Chevaux (de celle qui fait caca sur la route et a des gens accrochés tout partout pour faire joli)...
Donc pas celle-là :

Mais celle-ci :

... alors qu'ils viennent seulement d'échapper à la féroce tribu des Jeteurs de Confetti...
(Dit-on vraiment un confetto/des confetti ?... Mais quand peut-on avoir l'occasion d'utiliser ce genre d'italianisme extravagant autant que latin ?!
« Aieuh ! Je m'ai collé un confetto dans l'œil... » ?
C'est aussi aberrant qu'espérer la personne qui s'étouffe de s'exclamer : "Diantre ?! Ne voilà-t-il pas qu'un spaghetto ne me restât coincé en travers de la gorge ?" ; alors qu'elle serait plus simplement, et plus naturellement, enclin à dire :
- « Kof kof kof ! Reuh reuh ! Hiiiiiiiiiin ! Reuh kof kof... arf arf... gnnnnnnn... reuhh.... kof...aaaargg... hhhh...rrrrrrl..................... kof. » *couic*
- ...
*pok*...
*pok*...
*pok*...
- « Fabrice, arrête d'embêter ta tante avec ce bâton ! Finis tes nouilles et laisse la reposer en paix. »
...
Pinnochio, eût-il eu un jumeau, si tant est que Gepetto (qui était donc tout seul), fût un peu moins feignant ; parce qu'une marionnette tous les trois-quatre ans, même en pré-retraite, on a beau dire, ce n'est pas non plus de la haute voltige à la Nike chez les thaïlandais en bas age ; ça, pour se faire pousser la moustache genre tablier de sapeur, ça fait l'mariole, mais quand il s'agit de travailler un brin, comme un bon contribuable, là, y'a plus personne ! Pinnochio, donc, eût-il eu un frère, n'aurait-il point fallut qu'ils ne s'appelassent Pinnochii quand la lettre u vient plus spontanément à l'esprit, je vous le demande ? Hein ?! Eût-il eût eu ?... Mais je m'emporte... Refermons plutôt cette parenthèse qui n'a rien à voir avec rien et que je me souviens vaguement avoir ouverte dans une autre vie et un peu plus haut
)...
Alors que nos héros viennent juste d'échapper à la féroce tribu des Jeteurs de Confetti, disais-je donc, avant d'être grossièrement interrompu par moi-même, et qu'ils attendent vaillament, une pinte à la main (elle une blonde et moi une brune, comme nous aimons nos femmes... euh, en fait non, juste non...), leur moyen de locomotion, à ce moment de l'histoire, une charrette (pas assez) un carrosse (trop...) un fiacre calèchisant... ou était-ce une calèche fiacrataire ?...


Vous auriez vu la méchanceté dans le regard de ces enfants, à croire que ce n'étaient pas des pétales de rose qu'ils serraient dans leurs petits poings rageurs et qu'ils s'apprêtaient à nous jeter à la figure (les pétaux pétalaux... les confettales, bien sûr, pas les poings)... et QUI leur avait demandé de viser les yeux ? Je cherchais mon beau-frère du regard, le malingre tarzanesque et facétieux, car cela ressemblait bien à son style. Je ne le trouvais évidemment pas dans la foule à cause de ma vision troublé. Non non, pas l'émotion, enfin pas que... j'avais un confetto coincé sous la paupière...

L'étape post-cérémonielle matrimonialesque et le cocher devaient maintenant nous conduire dans le joli jardin de la grand-mère octogonale... euh... de la grand-mère, plus de deux fois quadrigénaire et gentillement yoyotante, de ma chère et tendre, pour le traditionnel vin d'honneur et la non moins traditionnelle photo de groupe, sur laquelle je ne m'étendrai pas plus que ça. D'autres l'ont fait avant moi et ce n'est franchement pas mon style. Donc, si vous trouvez ce genre de situation désopilante à en friser l'incontinence, je vous invite à vous reporter à l'intégral des œuvres de J-M Bigard (Tome 1), pour peu que vous soyez friand de cet humour gras et sans saveur, léger à l'intellect mais lourd sur l'estomac, que nos amuseurs publics nous resservent à longueur de soirée, essayant de nous faire croire qu'il s'agit là du fin du fin de l'art du bon mot français, qu'affectionne la populace téléphage abrutie, avachie devant sa boite à connerie, au point de peut-être élire Ruquier Le Nauséeique aux prochaines présidentielles parce qu'« il est forcément pô con vu qu'il avait des lunettes, ah ben ouais hein ?! L'en a là 'dans, même des fois qu'on comprend pas tout hein ?... ». Et bien vous savez ce qu'elle vous dit, MESsieurs les amuseurs, la populace ?! Et bien... elle vous dit... sûrement quelque chose du genre : " Ouais, super, génial, encore encore, bis bis, oh oui Johnny Johnny fais moi mal, hummm TF1, c'est plus que bien... "

*L'auteur de ces quelques lignes a dû s'absenter deux minutes pour aller vomir*
... Profitons-en pour partager une minute de silence en mémoire de la culture française...
...
Merci.


Mais nous nous éloignons du sujet ; reprenons donc dans la joie et la bonne humeur, pour vous, mes amis les nantis et pour vous aussi, mes amies les isabelles...

Le jardin susmentionné se trouvait à, à peu près, deux minutes clopin-clopant à pied pour l'ensemble des invités, y compris les vieillards et les grabataires, et cinq minutes d'un petit tour du village trotti-trottant en bihippomobile pour nous. Et là, je dois dire que le tout fût rondement menait et en à peine une grosse demi-heure, tout le monde s'en repartait pour la suite des festivités ou s'en regagnait leurs pénates, dans la liesse et la bonne humeur, après un rafraîchissement gracieux, de joviales conversations et l'assurance qu'ils auraient tous bientôt une jolie photo souvenirs de cette exquise journée... photo que d'ailleurs nous n'avons toujours pas envoyée... à personne... hum...
Les deux seuls choses peut-être à mentionner, de cet épisode, sont, premièrement, le génie de ma chérie, en collaboration avec les copains, ou comment offrir le coup à une centaine de personnes avec un minimum de bordel, pas de vaisselle et quand même le faire avec panache (et non pas Panach'...). La solution ? Une vieille baignoire joliment décorée et remplie de glace par nos amis (qui ont également fait le service sans qu'on leur demande quoi que ce soit. Champion les potos !), avec tout plein de jus de fruit ou d'eau dans de jolies bouteilles rouges pour les enfants, et un très bon Cava, en quart de litre, dans d'élégantes bouteilles noires, pour les plus grands, avec une paille pour tout le monde (une paille chacun, pour tout le monde, ne soyez pas bête), résultat, ça :

Et pour le ménage : une simple poubelle pour le verre. La grand-mère ne fait pas de crise d'apoplexie et tout le monde est content... surtout ceux qui ont réussi à se boire trois-quatre bouteilles.
Et deuxièmement : Anti Suzy (Tante Susie), ou la réponse à la question de la photographe : ' Pourquoi y-a-t-il un trou derrière le marié ? '... Il est vrai que sur les dernières prises de vue, notre photographe, ayant pris de l'altitude en grimpant dans les étages du logis de mère-grand, s'était soudain aperçue qu'il y avait un espace vide dans le groupe, juste derrière moi. Je me retournais donc, pour m'enquérir de la raison du pourquoi du comment de la chose, et ne rencontrais que le regard étonné des deux-trois zigotos qui se trouvaient mystérieusement à plus d'un mètres de mon dos (enfin pas à ce moment précis, puisque là je leur faisais face, suivez...) et je ne trouvais toujours pas d'explication rationnelle... jusqu'à ce que je baisse les yeux : Anti Suzy ! Qui, il faut le préciser m'arrive à peu près à hauteur du genou, et que nous avons donc envoyée devant, toute gloussante, car l'herbe lui chatouillait le dessous des bras, pour rejoindre les enfants, où toute fière, elle trônait, tout sourire, avec sa petite pomme ridée supplantant d'au moins trois bon centimètres la cadette de nos invités, qui n'avait que trois ans.
Après ces entre-faits au manque péripétique réconfortant, nous nageons toujours dans le bonheur mais en direction de la dadamobile, alors que nous laissons familles et amis à leur flottille de taxis ; et nous recalèchons un coup, pour enfin nous rendre sur les lieux de la réception proprement dite. Ce qui aurait pu être la salle polyvalente du Drancy, derrière le Cora, pour peu que je ne fût né 'Z'y va' et banlieusard ; mais qui, comme j'ai de l'éducation et que ma chérie a des sous, se trouvait être un endroit remarquablement charmant et d'un goût sûr qui s'appelle The Orangery. Là, nous attendaient à boire, une finale de coupe du monde de rugby (si si), de la danse jusqu'à pas d'heure, un groupe, plein de jolies fleurs et bien évidemment, et plus essentiellement, le BANQUET ! Parce qu'il ne faut pas déconner, il n'était pas loin de trois heures et il commençait à faire faim.


Á suivre...


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